Chers Frères, Sœurs et Amis à l’écoute,
Je suis heureux de ce contact, avec vous, même si ce n’est que de loin, et par l’électronique. Nous avons pratiquement tous vécu les événements de Pâque au sein du confinement. Cela nous a-t-il aidés à méditer et affermir notre communion avec le Seigneur…
Avez-vous pensé que les apôtres ont connu, eux aussi, une période de confinement relatif ? On le sait, ils se sont trouvés complètement désemparés après l’arrestation et la pendaison de leur Maître. Je n’ai pas de peine à imaginer les onze entre sa mise à mort et son apparition trois jours après. Une toile d’Eugène Burnand les représente abattus, le regard perdu dans le vide, avec toute l’incompréhension, et comme toute la tristesse imaginable inscrite dans leurs attitudes et leurs traits. On les voit, bouclés, portes closes par peur des chefs religieux, commençant ce que je propose d’appeler leur confinement, heureusement violé par le Seigneur ressuscité.
